On avance, tout seul ou en nombre,
flâneur ou perdu, différents et semblables,
chacun, du plus loin qu’il vienne, chemine.
Mes pensées se déroulent tout le long du sentier, trouvent leur trace, leurs racines, se retrouvent de paire, comme un petit raccourci, un pas vers l’autre. La terre s’étire, solitaire et illusoire.
Qu’est ce qu’on attend, qu’est ce qui nous reste ? Un chemin sans fin, sans repos, sans répit, l’horizon s’efface, s’étire sans issue. Ça tape, ça roule, ça modèle, ça s’écroule, les chemins se déroulent sous mes yeux ébahis, forment et déforment l’humanité multipliée.
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